La laguna est un véritable miroir où se reflète le paysage semi couvert de cotonneux nuages blancs, comme chaque matin je sors creuser mon puit en compagnie mon appareil photo pour profiter des couleurs du soleil naissant. Les chien de la bergerie non loin m'accompagnent dans la quête de l'endroit parfait. Petit déjeuner et déjeuner préparé avant de reprendre la route. Pas de chance ce sera à nouveau vent de face, rien ne sera donner facilement. De toute façons sur ce genre de chemin il est préférable de pédaler en mode cyclo cross, envoyer du lourd histoire ne pas trop subir le relief en tôle ondulée, chercher les zones les moins creusées et essayer de ne pas faire trop souffrir les poignets. Encore quelques rencontres sur le chemin du retour, des anciens alpinistes chevronnés, de jeunes étudiants diplômés avec leur sac à dos, tous profitent de l'endroit pour ne pas vivre une vie à l'envers.

Malgré le vent le retour se passe beaucoup plus facilement que l'allé, normal, nous suivons le cours de l'eau, en règle général baisse l'altitude.

En fin d'après midi nous arrivons au village El Sosneado et nous offrons le luxe d'une petite cabane histoire de prendre une douche bien chaude. Le pleine vivres et le confort nous incite à rallonger le séjour d'une journée avant de pédaler de nouveau sur les routes cahoteuses en direction de Mendoza et la route des vins.