Ricardo et Patricia nous laisse au bord du lac, nous marchons jusqu'à la bergerie pour bavarder un moment avec Martin qui arrosait les jeunes peupliers jusqu'à notre retour. Discussion jusqu'à la fin de journée, la température baisse, il est temps de se couvrir puis de retourner vers le refuge de la veille pour réinstaller un campement, faire un feu pour le diner. martin nous offre une demi douzaine d'oeufs frais, nous remplissons tous les bidons d'eau pure de la source descendant de la montagne et retournons vers le wagon.

Encore un beau coucher de soleil pendant la préparation du diner. Ce soir au menu, des oeufs brouillés boostés aux légumes déshydratés, accompagnés de pomme de terre, courge et carotte cuitent à l'étouffé.

Il fait plus froid que la veille, la préparation du déjeuner est repoussée à demain. Réfection prise dans le wagon à l'abri du vent puis nous installons à même le sol pour dormir en laissant nos ustensiles à même le sol.

Mauvaise idée! À peine installé pour se reposer commence le bal des rongeurs qui audacieusement se rapproche de notre zone de repos et farfouilles dans la batterie de cuisine.

je me relève et nettoie la zone de fond en comble, tus ce qui de près ou de loin ressemble à de la nourriture sera posé sur mon vélo au dehors.

Insuffisant! j'éclaire soudain la zone à la lampe frontale et surprend un putain de rat, imposant, dégoutant au milieu de la pièce autour de nos affaires, c'est décidé je monte la tente dans le wagon, les bourrasques ayant repris de plus belle, ce serait trop chiant de sortir monter la tente et s'exposer au vent en pleine nuit.

je déteste faire un bivouac en compagnie de rats, la tente limitera mon dégout et empêchera le contact direct avec les rongeurs qui ont élu domicile ici, notamment en raison des imbéciles qui laissent leur déchets dans le wagon.

Ce ne sera pas une nuit de tout repos, le bal des rongeurs dansant dans les sachets plastiques sera plus que dérangeant.