C'est reparti, le bricolage, colle, collier rilsant ne pas va pas tenir longtemps, mais le changement manuel de vitesse reste possible. Il est déjà midi lorsqu'on attaque le chemin, au début le paysage ressemble beaucoup ánla zone volcanique du Domuyo. Plus on avance plus le chemin devient difficile et plau le vent se lève jusqu'à se tourner violent. Il est difficile d'avancer á plus de 5km/je. Il faut de la persévérance et un mental de fer pour continuer. On a beau être deux guerriers, il faut envoyer du lourd pour avancer. Remontant la vallée suivant rivière Atuel, s'approche au loin le sommet du Sosneado qui trône a 5100m.

Plus qu'une dizaine de kilomètres avant d'arriver, le soutien des locaux est toujours réconfortant, motivant, un peu d'eau par ci, une boisson sucrée par là, de l'eau chaude pour le maté, une barre de nougat, beaucoup de véhicule s'arrêtent pour taper la causette, nous demandent si nous avons besoin de quelque chose, témoignant leur admiration devant notre détermination et notre aventure.

Un nouveau compagnon de route se joint à moi pour ls derniers tours de roue du jour, c'est un canidé que je nomme Rouxy car il a comme un air de renard avec une taille bien plus importante évidemment.

À quelques kilomètres du lac El Sosneado, rencontre avec Roque, pasteur sur son cheval menant son troupeau de chèvres. Il apparait, chevauchant dans la poussière levée par le bétail qui a quitté le chemin en me voyant arriver avec le chien.

Nous entamons un brin de causette, Marian arrive une dizaine minutes plus tard et nous continuons à taper le bout de gras sur la vie dans ces vallées reculée, la transhumance, la vie sauvage jusqu'à ce que le soleil dans sa courbe descendante, nous indique qu'il est plus que temps de pédaler les 3 derniers km du jour.

L'arrivée à la laguna est plus que magique avec le soleil couchant sur les sommets environnants et la lagune, un wagon abandonné nous servira de refuge pour la nuit à l'abri des bourrasques qui nous ont épuisé toute la journée.

pendant que nous ramassons du bois que alentours, le ciel prend des tons rose-orangé sur fond de bleu du ciel, joli coucher de soleil, allons cuisiner, la journée a été arasante, je meurs de faim.

Amuse bouche avec des graines de courge et la peau du même légume sautée l'huile d'olive et herbes de provinces, puis guise de lentilles avec purée de patate et de courges que nous engloutissons dans le wagon à l'abri du vent.

Un morceau de chocolat en dessert puis vient l'heure de reposer nos corps usés par le chemin cahoteux et les rafales.

Très vite mauvaise surprise, le vent s'intensifie et le bruit de plaque qui claque devient récurant et assourdissant, de plus nous ne sommes pas seuls, des rongeurs ont investi le refuge, on les entends corroder et rogner pendant toute la nuit.

La nuit ne sera pas de tout repos.