Petit déjeuner au bord de la rivière, en cadeau un colibrí faut sa toilette haute devant un nos yeux émerveillés. En poussant le bike pour retourner sur la route, une épine d'un bon cm se loge dans la roue avant, changement de chambre à air, remontage et c'est parti, en même temps que la fraîcheur du matin. Après une quinzaine de km , rebelote, soudain un bruit de fuite d'air, cette fois la roue arrière , le pneu se déchire sur un cm juste au dessus de la jante. Démontage , bricolage, adhésif dans le pneu pour le solidifier, rustines posées, épines désenclavées de la roue. Aucun plan ne résiste à la réalité, la chaleur est désormais de la partie et le vent aussi, évidemment dans la face. Par chance les argentins sont toujours très solidaire avec les cyclistes, un inconnu s'arrête et nous offrent un bouteille congelée avec des pains aux sucres. Pendant que je finis la réparation Silvina transvase l'eau fraîche et les glaçons dans nos différents bidons. Hier j'ai trouvé une chaussette blanche dans la rivière, après un rinçage en bonne et due forme elle sert désormais à protéger mon bidon d'eau contre les rayons solaires et ainsi, mouillée, elle permet de maintenir l'eau fraîche un peu plus longtemps.

Après quasi 50km un petit restau familiale au bord de la route, c'est la pause déjeuner et le moment de se mettre à l'ombre pour baisser la température corporelle. Empanadas et légumes au four nous sont servis puis retour sur la route, passage à côté de Anillaco un p'tit bled où un ancien président de la République, Carlos Menem, y fit construire une piste d'atterrissage pour ses propres soins. Y a des choses qui ne changent pas avec ces pourris de politiciens, je ne sais plus qui disait "les politiciens c'est comme les couches il faut en changer souvent, justement pour les mêmes raisons", il avait bien raison.

Bref, il reste une vingtaine de bornes jusqu'à Aimogasta où après un passage par les différentes options où nous pourrions camper, notre instinct nous pousse à prende une petite chambre d'hôtel pour ne pas se faire chaparder nos affaires durant la nuit.

Après plus de 80km sois une chaleur de plus de 35°, repos du guerrier bien mérité avec une bonne douche en prime. Ah les plaisirs simple de la vie ... Bonne nuit