Réveil tranquilou vers 9h, les employés sont déjà parti au turbin, seul, le cuisinier prépare le repas pour l'équipe. Petit dej' accompagné d'un café pendant que nous papotons, puis vient l'heure pour nos roues de mordre l'asphalte. Il est à peine 11h, ça laisse le temps de profiter de cette belle journée. Encore une fois la route serpente vers le haut ça monte et ça monte encore, le panorama vert luxuriant est spectaculaire, un joli spot avec cascade serait ideal pour camper durant l'été, en cette saison automnal le zone est plus qu'humide malgré tout nous y restons une bonne heure a profiter de chant du torrent. L'accès à la rivière que nous suivons est beaucoup plus facile, et puis, vers 1750m d'altitude, le paysage change complètement, les arbres se font plus rares, les prairies et les herbivores, surtout des équidés, envahissent les versants montagneux, le taux d'humidité dans l'air baisse mais reste néanmoins conséquent. Sur le plateau en haut de la valle, arrête m mérité au bord de l'eau pour déguster un pain maison accompagné d'un fromage de chèvre et des restes à la texture sablonneuse de la veille que les chiens du coin finissent par engloutir. Il fait bon au soleil, pas trop de vent, idéal pour une petite sieste, brève néanmoins. Nous décidons de rejoindre El Mollar pour y profiter de la fin d'aprem. En arrivant le premier camping s'avère fermer. L'attraction de bled sont des menires récupérés dans les vallées voisines vieux de 2000ans. J'en prends la direction en signalant mon intention à Silvina qui ne le suit pas . Visite du site en solo puis impossible de retrouver Silvina, je m'installe donc au bord du lac dans le patio d'un hôtel camping qui paraît abandonné. Les chiottes sont immondes mais il y a un couvert avec bbq et électricité. Je plante la tente à une centaine de mètres du lac qui résulte du barrage situé à quelques kilomètres de là. Ramassage de bois, le feu me permettra de cuisiner à l'étouffé et de chauffer de l'eau pour ma toilette. Toujours pas de news de ma compagne, bref, je passerai la nuit en solo. Les bords du lacs sont humides à souhait rendant la sensation thermique plus fraîche. Au petit matin apparait le gardien de la zone qui vient gentiment taper le bout de gras avant de véritablement révéler ses intentions, il vient me soutirer un peu de pognon pour avoir planter la tente dans ces lieux. Je lui signale que pour réclamer des émoluments, le minimum serait d'avoir des toilettes propres. Débarrassé de cette sangsue je vais me promener au bord du lac, prendre quelques photos de la brume qui lévite sur les eaux calmes.